Lorsque le chemin de fer est apparu, les lignes créées ce sont insérées dans le paysage du pays.
Le fait même de la création des voies ferrées a fait, qu'inévitablement à un moment ou à un autre, les voies ferrées allaient couper les routes existantes.
Le croisement des voies ferrées et des routes ont créé des conflits qu'il à fallu régler.
Les grandes distances d'arrêt et de ralentissement nécessaires aux circulations ferroviaires, ont conduit rapidement à donner la priorité à la circulation ferroviaire plutôt qu'à la route.
Mais donner la priorité aux circulations ferroviaires ne suffisaient pas pour garantir un bon niveau de sécurité.
Pour tenter de résoudre ce problème, une loi du 15 juillet 1845 impose entre autre, d'utiliser des moyens pour arrêter les véhicules routiers et piétons aux croisements entre la voie ferrée et la route. Pour cela on installe des barrières mobiles qui seront retirées seulement lors de la présence d'une circulation routière.
L'ouverture des barrières uniquement lorsque se présentait une circulation routière à rendu le système très lourd à gérer sur les routes à fort trafic. C'est le régime dit "Fermé".
Aussi sur ces lignes, les barrières étaient fermées par un garde seulement lorsqu'un train était annoncé et 5 minutes avant son passage. C'est le régime dit "Ouvert".
L'augmentation du trafic routier aussi bien que ferroviaires à rendu difficile la gestion des PN gardés, ce qui à conduit à l'automatisation des passages à niveau.
Le coût du gardiennage devient de plus en plus important et l'accroissement du trafic rend la tâche de plus en plus compliquée, et conduit à rechercher des solutions plus élaborées, liaisons téléphoniques entre les PN, système automatique, et pour arriver à l'automatisation des PN. Dans certains cas sur les lignes peu fréquentées l'obligation de gardiennage est abandonnés sous certaines conditions.
Aujourd’hui, la gestion des PN est fixée par l’arrêté ministériel du 18 mars 1991.